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Le blog d'une Pratchettophile...

28 octobre 2010

Et maintenant, il faut que je me présente...

Je m'appelle Angua, mais mon nom "entier" est Delphine Angua von Uberwald. Je suis une louve-garou et, accessoirement, sergent et traqueuse en chef au Guet des Orfèvres d'Ankh-Morpork. Je suis donc sous les ordres de Samuel Vimaire, le commissaire divisionnaire, qui est aussi duc (mais il a une sainte horreur des mondanités, il faut voir comme ça l'énerve : bref c'est un flic dans l'âme).
Même si les gens ont parfois tendance à voir ceux de "mon espèce" d'un sale œil, au Guet nous sommes tous égaux. Il y a aussi Hilaria, une naine qui essaie d'affirmer sa féminité (je l'ai pas mal aidée), ce qui lui vaut d'être "ostracisée" par les siens ; Dingo Swires, ou P'tit Arthur le Dingue, le Feegle ; Détritus, le troll (en toute sincérité, il n'est pas bien fin, même selon les normes troll) ; Chicard Chicque, un... euh... humain, sauf qu'il faut qu'il le prouve à chaque fois ; et d'autres encore... Mais il y a surtout Carotte, Carotte Fondeurenfersson : même s'il a été élevé par des nains, il mesure un mètre quatre-vingt-dix-huit. Mais enfin, je vous l'avais déjà présenté...
Le commissaire Vimaire, qui n'aimait pourtant pas les vampires (bienvenue au club), s'est décidé à en engager une. Évidemment, avec moi, une louve-garou, ça ne passe pas, pour des raisons, disons, ancestrales. Il n'empêche que la nouvelle, là, Sally, elle commence à me pomper sérieusement l'air. En plus, je me rends bien compte qu'elle a des visées sur Carotte.
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Vous trouvez que j'ai le regard fuyant ? Normal, c'est mon côté lupin, ça ressort même sous mon apparence humaine. Et maintenant, qu'on arrête de me poser des questions stupides, c'est assez compliqué comme ça.

Question famille, je suis assez peu gâtée, en fait. J'avais trois frères et sœurs, mais ils sont assez gratinés. Ma sœur, Elsa, et mon frère, Andrei, étaient des yennorks : c'est-à-dire qu'ils restaient, en quelque sorte, "bloqués" sur une apparence, Elsa sous la forme humaine et Andrei, sous la forme lupine. Pour leur plus grand malheur, mon autre frère, Paul-Loup (Wolfgang), est un fada de la "pureté de la race" : pour lui, les yennorks sont une "erreur". Ce saligaud d'eugéniste, et déloyal, en plus, je suis sûre que c'est lui qui l'a tuée, ma petite Elsa. Elle est morte, et mes parents n'ont jamais cherché à connaître les causes de cette mort : moi, par contre, je sens gros comme la maison de mon supérieur que c'est Paul le coupable. Saloperie de famille. En revanche, Andrei a eu plus de chance : il s'est enfui en Borogravie où il est devenu un chien de berger, très talentueux, par ailleurs. Quand je vous disais que j'étais gâtée.
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Je suis ici avec mes collègues... Mais en attendant, Sally me tape toujours sur les nerfs.

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14 mars 2010

Une sorcière que j'aime bien... Gytha Ogg !

    Des trois sorcières Esmeralda Ciredutemps, Magrat Goussedail et Gytha (dite Nounou) Ogg, je crois bien que c'est cette dernière que je préfère. Pratchett assure qu'on en trouve beaucoup en Grande-Bretagne : des vieilles dames toujours prêtes pour un bon canon et une grosse rigolade (elle planque même régulièrement une flasque dans sa jarretière...). Jamais à court de remarques goguenardes et déplacées... voire carrément obscènes - eh oui ! On peut être sorcière ET de mœurs légères -, Nounou attire la sympathie du lecteur. Enfin vous je ne sais pas mais moi je l'adore... C'est vrai, quoi, c'est notre rêve à tous de pouvoir balancer de telles répliques sur un ton aussi détaché que le sien... Elle est très à l'aise là où n'importe qui d'autre serait embarrassé. Il faut savoir par ailleurs que, dans sa jeunesse - qu'est-ce qu'elle n'aurait pas donné pour que ça dure ! -, Nounou était très fréquemment poursuivie par les garçons... lesquels la rattrapaient souvent. Amusant, non ? De plus, elle est la mère de quinze enfants - son fils aîné, Shawn Ogg, remplit toutes les fonctions au château du royaume de Lancre, d'où les sorcières sont originaires. Cette région est l'inverse d'Ankh-Morpork : petit, paumé, respectueux des lois... son roi actuel n'étant pas non plus bien sévère...
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    Bon, O.K., Nounou terrorise aussi ses belles-filles et les mène à la baguette. Gare à elles si le moindre grains de poussière traîne sur leurs meubles ! Mais ça c'est un détail... Parce que son côté grande gueule - qui déplaît beaucoup à Esmé Ciredutemps ;-) -, ses habitudes de bonne vivante et ses blagues piquantes à tout-va font que je me l'imagine volontiers bonne copine. Même si c'est Esmé qui joue les grandes scènes, je me demande si Nounou n'est pas la plus puissante des sorcières. À voir...
    N'oublions pas non plus Gredin, son inséparable matou ; pour elle, il est toujours le petit chaton pelucheux qu'il a  pourtant cessé d'être depuis un bail. Il est borgne, tellement lardé de coups de griffes qu'il en a pour ainsi dire perdu ses  deux oreilles, et il viole, tue et/ou dévore à peu près tout être vivant qu'il croise. Il a un nom qui lui va bien, non ? Minou, minou... heu...

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    Enfin, si vous aimez la cuisine, disons... torride, procurez-vous Les Plaisirs de la Chère, le livre de cuisine écrit par Nounou. En plus, un nom pareil pour un bouquin, ça peut aider à vendre...

17 février 2010

Et la kelda, comment j'ai pu l'oublier ?

    La kelda... Elle est, en quelque sorte, la matriarche du clan. En fait, leur organisation est assez proche de celle des abeilles : cette "reine"-ci peut avoir une grande quantité d'enfants en même temps. Bien que les Nac Mac Feegle aient une kelda et un chef... Ni rwa ! Ni rinne ! Ni djeus ! Ni maets ! Fini de s'faire avwar !  C'est pas pour dire, mais ça fait... disons... drôlement anar', comme devise !
   
Il y a même des "échanges" entre les clans : venue de l'extérieur,  la jeune Jeannie est devenue kelda dans le clan que vous connaissez bien si vous êtes vous aussi Pratchettophiles... C'est elle qui dirige (et ça rigole pas !), bien qu'elle ait épousé le chef Feegle Robin Anybody (Robin Deschamps), personnage récurrent dans Les Ch'tits Hommes Libres. Pratchett lui-même affirme que Paul Kidby a sculpté pour lui un Rob Deschamps qui, selon ses propres termes, "trône sur son étagère, l'air menaçant".

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    L'air menaçant, lui ? Non ! Pas possible. Je te tiens, mon p'tit salaud bleu !, s'est écriée Nounou Ogg quand elle en a trouvé un chez elle. Et maetnant, clapeuz vos goules, comme on dit aimablement chez eux.

16 février 2010

Miyards ! Je les adore ces petits monstres !

    Les Nac Mac Feegle, qui se nomment aussi pictsies, ou entre eux, ch'tits hommes libres (en anglais : The Wee Free Men), sont en effet des sacrés numéros. D'abord par cette étrange croyance qui leur est commune : ils sont morts... De fait, ils se trouvent dans une sorte de Walhalla dans lequel, en gros, leurs principales activités sont : se soûler, voler et se battre. Résultat des courses, ces petits démons qui ne mesurent que quinze centimètres de haut (exceptés l'un d'entre eux, Grand-Yann, qui en fait seize. Un gros balèze !) multiplient les infractions, les vols et les troubles à l'ordre public... Et leurs épées... ah ! Leurs épées ! Elles montrent leur aversion pour tout ce qui a rapport à l'ordre : elles luisent bleu en présence d'hommes de loi. C'est-à-dire qu'un Nac Mac Feegle qui voit son épée devenir bleue est bon pour se carapater en vitesse.
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    En français, ils ont l'accent ch'timi ; en anglais en revanche, ces messieurs (les femmes Feegle sont extrêmement rares) parlent avec un bel accent écossais. Tout y est : le kilt, la cornemuse, heu... "sourimuse", les tifs rouquins en bataille... Bon, O.K., ils ont un sale caractère, sont voleurs, soûlards et carrément agressifs. C'est vrai. Pourtant, si vous avez ces terreurs de votre côté, vous pouvez être tranquilles. Ça peut toujours servir d'avoir des alliés aussi combatifs que ceux-là : ils ne lâchent rien et surtout, ils sont loyaux, rendant service, entre autres, à Tiffany Aching, laquelle envisage d'être sorcière.
    Les lecteurs attentifs de Terry Pratchett, vous vous souvenez certainement de P'tit Arthur le Dingue, qui est un agent du Guet d'Ankh-Morpork : bien que tout le monde l'appelle "gnome" , il n'est autre qu'un spécimen citadin des Nac Mac Feegle. J'avais eu du mal à le comprendre à l'époque car, bien sûr, les Ch'tits Hommes Libres n'étaient pas encore apparus dans la saga. C'était difficile vu que ce pictsie-là n'avait pas hérité du charmant accent de ses confrères...

9 janvier 2010

Ça m'a toujours surprise...

    ...mais de tous mes camarades de lycée, il n'y en a que deux (et encore, ce sont deux sœurs) qui connaissent Terry Pratchett ! Je ne sais pas comment ça se fait, en tout cas c'est dommage, ils ne savent pas ce qu'ils perdent... À titre personnel, c'est ma mère qui me l'a fait découvrir et elle a bien fait.
    Le Disque-Monde, pour moi, ça agit presque comme un médicament ; ça soigne les coups de blues. Vous en lisez un peu de temps en temps, mettons, le soir avant de dormir... Et si les symptômes de sinistrose persistent (ce serait quand même surprenant que ça arrive), eh bien continuez le traitement ! En plus c'est le genre de truc "à consommer sans modération". La seule chose que vous risquez en lisant Pratchett, c'est de vous étouffer ou avoir le hoquet à force de rigoler. C'est tout...
    Mais le soir, n'en lisez pas trop, sans quoi vous ne dormiriez plus. Au moins, ce n'est pas comme à Ankh-Morpork, parce que là-bas, la seule chose qui pousse les gens à rester éveillés la nuit, c'est les puces.

    Un conseil, regardez bien les gens autour de vous. C'est une des nombreuses qualités de Pratchett, il  reproduit dans un monde de fantasy, des gens qui peuvent parfaitement exister dans le monde réel. Un jour, je pense que j'ai connu un Rincewind. D'accord, il était moins peureux. Mais il avait à peu près sa tête. Certains flics que j'ai pu voir ressemblaient drôlement à Carrot Ironfoundersson. Et Terry Pratchett affirme que, dans son pays, il y a beaucoup de Nanny (Nounou) Ogg : des vieilles dames toujours enclines à boire et à rigoler un bon coup. En bref, des bonnes vivantes. Comme Nounou, elles en profitent. Et elles ont raison.

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9 janvier 2010

Le premier personnage de la saga...

    Il est raté, froussard et maigrichon. Il porte un chapeau avachi sur lequel est brodé wizzard (maje), et la qualité de la couture laisse encore plus à désirer que l'orthographe. Il n'a pas réussi à passer le moindre exam' de magie à l'Université de l'Invisible d'Ankh-Morpork... Il s'agit bien sûr de Rincewind (Rincevent), un mage (enfin, si on veut...) bien connu des lecteurs du Disque-Monde. Malgré ses talents inexistants en magie, ce perdant sympathique n'est pas non plus dénué de qualités... Il a notamment un talent inné pour se carapater en vitesse : c'est pour cela que, quand on lui demande s'il a apprécié un pays, il répond qu'il n'a pas vu grand-chose parce que c'était trop flou... Il se trouve que Rincewind, avec sa trouille légendaire, est aussi l'élu de la Dame, qui est la déesse de la Chance ; ça fait que, même engagé dans les situations les plus invraisemblables, il arrive quand même à s'en sortir. Mais sa principale qualité est le don qu'il a pour les langues : cela lui permet de crier "Ne me tuez pas !" dès que le besoin s'en fait sentir... Il est même capable de parler la langue de l'empire agatéen (qui est le pendant pratchettien de la Chine), pays gigantesque situé dans le continent Contrepoids (c'est-à-dire l'Asie...). En tout cas, si Rincewind n'a aucun talent pour la magie, il a une bonne raison pour cela. En effet, le huitième sortilège, qu'il a lu dans un livre qu'il n'aurait même jamais dû toucher, a littéralement bondi dans sa tête ; la conséquence a été que tous les autres sortilèges qu'il a essayé d'apprendre sans succès ne voulaient pas loger sous la même boîte crânienne, et que l'étudiant Rincewind a été viré de l'Université, sans autre forme de procès, pour avoir lu ce sortilège sur lequel nul étudiant n'avait encore posé les yeux.
Rincewind   
    Le dessinateur Paul Kidby a assuré qu'il savait déjà à quoi il voulait arriver en s'asseyant à sa table de dessin. Selon ses propres termes, il voulait rendre ce jeune mage efflanqué "aussi famélique et débraillé que possible". Et, 'y a pas à dire, c'est réussi... 
    Notez bien que Rincewind est également le nom de l'archichancelier de l'Université de l'Invisible du continent d'Xxxx (prononcer quatrix), équivalent de l'Australie, où on a une blady sale habitude de pendre les voleurs de bétail, vrais ou présumés. Ce qui a failli arriver au mage, accusé à tort d'avoir volé un mouton, et qui, bizarrement, était surnommé Rollo Rincewind. Son éventuel parent du Dernier Continent se nomme en fait Bill Rincewind.
    It's a kind of magic...

30 décembre 2009

Le Guet d'Ankh-Morpork

    Cette ville gigantesque qu'est Ankh-Morpork, avec son lot de voleurs, assassins et hors-la-loi (enfin, si on veut...), a aussi des forces de l'ordre, où les représentants de pratiquement toutes les espèces peuvent devenir agents ; exceptés les vampires qui sont trop intelligents pour être flics... Ainsi Cheery Littlebottom (Hilaria Petitcul) est une naine cherchant à affirmer sa féminité ; Angua von Uberwald est une louve-garou (comme tout le monde dans sa famille ; l'Uberwald est une région montagneuse peuplée essentiellement de loups-garous et de vampires...devinez à quel territoire il équivaut dans notre monde) ; Buggy (Dingo) Swires est un agent gnome (comme quoi, on peut être minuscule et flic) ; Detritus, un troll, était employé auparavant comme "éjecteur" dans un bar ; on peut aussi trouver au Guet un zombie, un golem... Pas de discrimination ! Oh, bien sûr, on peut aussi trouver des humains, notamment le commissaire divisionnaire Samuel Vimes (Vimaire), ancien alcoolique, cynique et désabusé, qui a épousé la richissime Sybil Ramkin (c'est une grande amatrice de dragons) ; le capitaine Carrot Ironfoundersson (Carotte Fondeurenfersson), un humain qui a été élevé par des nains suite à l'assassinat de ses vrais parents...
Samuel_Vimes
    Notez l'allure de Clint Eastwood que Paul Kidby donne à Samuel Vimes. C'était un pochard de la plus belle espèce, un soûlard comme en n'en voit plus, mais il a fini par devenir l'un des hommes les plus importants d'Ankh-Morpork. Jadis la lie ignorée de la société, les flics du Guet, grâce à l'arrivée de Carrot (lequel ne rigole pas avec les règles...), ils sont devenus infiniment plus respectés... D'autant plus qu'il y a de grandes chances pour que le capitaine Carrot soit l'héritier du trône de la ville. Pourtant il considère qu'il est très bien où il est... Contrairement à une idée largement répandue, bien qu'il soit simple, il est loin d'être idiot. En tout cas, les lecteurs du Disque-Monde s'accordent pour dire que le jeune Ironfoundersson est consciencieux.
Carrot_Ironfoundersson
    Ce Carrot-ci est tout jeune, on peut supposer qu'il vient d'arriver au Guet. Et il était déjà bien décidé à appliquer la loi à la lettre.
    En attendant, le plus étonnant est de savoir qu'un type comme lui, qui mesure deux mètres de haut, ait pu être élevé par des nains. Le problème, c'est qu'il a dû aller chercher du travail à l'âge où le nain moyen en est encore au bac à sable. D'après Terry Pratchett, ce jeune agent de Guet a d'excellentes perspectives d'avenir, étant données son ascendance et son influence. Un personnage charismatique, comme on dit.

26 décembre 2009

Un monde complètement dingue

Vous imaginez, vous, que la Mort puisse vous causer d'une grosse voix, ou bien qu'il (eh oui, c'est un mâle nécessaire) soit capable d'adopter quelqu'un ? Bien sûr, ça paraît impossible, et pourtant, c'est ainsi qu'agit celui de Terry Pratchett, qui en a fait un personnage très attachant au point qu'on puisse en oublier la frayeur qu'inspire en général la vue d'une tête de mort... D'autant plus qu'il est arrivé à la Mort de vouloir vivre comme les hommes, notamment en prenant des vacances et en engageant pour faire le travail à sa place le jeune Mortimer, dit Morty, qui, un peu trop sensible, a eu du mal à être aussi consciencieux que lui, ne pouvant se résoudre à frapper de sa faux la princesse Kéli de Sto Lat qui aurait dû être assassinée. D'autre part, la Mort a adopté une jeune fille nommée Ysabell, laquelle épousa plus tard Morty (et ce, en dépit de leurs disputes incessantes) et devint duchesse de Sto Hélit ; il arrivera à leur fille, Suzanne Sto Hélit, d'être sollicitée par son grand-père maternel pour faire son travail. Elle a même hérité de quelques-unes de ses caractéristiques (étonnant, non ?), par exemple la capacité de PARLER COMME CA, ce qui peut être impressionnant au début mais l'est moins quand on est habitué. Et puis elle a une façon de vous regarder qui peut facilement vous faire penser qu'un mot de trop sera le dernier. Il arrive qu'elle emprunte à son grand-père son destrier blanc, Bigadin (parce que selon lui les squelettes de chevaux, ça tombe en morceaux...), qui ne peut viellir étant donné qu'il vit avec la Mort ; chez lui vit aussi son domestique Albert, qui était en fait Alberto Malik, mage fondateur de l'Université de l'Invisible d'Ankh-Morpork, la ville reine du Disque-Monde (quant à l'Ankh, le fleuve qui y coule, on a plus de risque de s'y intoxiquer que de s'y noyer).
Un conseil, si vous voulez voir des dessins des personnages du Disque-Monde (juste pour avoir idée de la tête qu'ils ont...), allez donc voir ceux de Paul Kidby. Une réussite !

26 décembre 2009

Petite notice biographique

Terry Pratchett, de son vrai nom Sir Terence David John Pratchett, est né le 28 avril 1948 à Beaconsfield dans le Buckinghamshire. Il a écrit, à l'âge de treize ans, sa première oeuvre, The Hades Business, une nouvelle qui a été publiée dans le magazine de son école. Il décida d'abandonner ses études supérieures en art, histoire et anglais, qu'il avait suivies pendant un an, pour tenter sa chance dans le journalisme en 1965 ; il fut employé au journal local Bucks Free Press, qu'il quitta en 1970 pour le Western Daily Press, pour ensuite rejoindre le premier en 1972, puis il travailla au Bath Chronicle. C'est en 1983 qu'il pulia le premier tome des Annales du Disque-Monde (Discworld) : La Huitième Couleur (The Colour of Magic). Comme son nom l'indique, le monde est plat et souenu par quatre gigantesques éléphants, Berilia, Tubul, Ti-Phon et Jerakine, qui se tiennent eux-mêmes sur la carapace d'une tortue, connue sous le nom de la Grande A'Tuin. Dnas ce monde de fantasy burlesque, imprégné du fameux nonsense (so british !), la Mort peut tenir une conversation ou prendre des vacances, les bibliothécaires être des orangs-outans (ook !), et les mages prendre la fuite. Le zélé chroniqueur du Disque-Monde reçut même l'Ordre de l'Empire Britannique en 1998 pour services rendus à la littérature. Mais il annonce en ligne, le 11 décembre 2007, qu'on lui a diagnostiqué une forme rare de la maladie d'Alzheimer avec atrophie corticale extérieure, ce qui ne l'empêche pas d'être anobli en 2009, recevant le titre de chevalier et l'appellation de Sir.
Son oeuvre majeure reste les Annales du Disque-Monde que, à titre personnel, je lis toujours avec grand plaisir...

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Le blog d'une Pratchettophile...
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